1854, France, Treizain de mariage 4 July 1854, J. B. Oudin et J. Dubois, Evangile de St Mathieu type, Paris mint, Terisse 724 C.

France, Medaille de mariage 4 july 1854, J. B. Oudin et J. Dubois, Evangile de St Mathieu type, Paris mint, graveur ?, 1854 AD.,
Treizain (ø 31,5 mm / 14,19 g), silver - argent, axes medal alignment ↑↑ (0°), plain edge,
Obv.: Obv.: QUE L´HOMME DONC NE SÉPARE / PAS CE QUE DIEU A UNI / S. MATHIEU CHAP: XIX , légende en exergue sur trois lignes. Couple d’époux vêtus à l’antique, agenouillés sur une marche, devant un autel portant une croix rayonnante posée sur un livre ouvert.
Rev.: O - D , les initiales dans un cercle de roses.
Sur la tranche: J. B. OUDIN. J. DUBOIS 4 JUILLET 1854 (main) ARGENT.
Ref.: Terisse 724 C (Henri Terisse, "La Numismatique du Mariage") .

Le Treizain ou treizain religieux est un ensemble de 13 pièces de monnaie qui sont remises par le fiancé à sa fiancée lors de la cérémonie de mariage.
Les origines sont lointaines et difficiles à établir. De nombreuses définitions ont été données. Les meilleures interprétations sont dans l'ouvrage de Jules Florange L'Amour et le Mariage dans la numismatique.
Cette coutume est encore en vigueur dans le Sud-Ouest français et en Espagne.
Il était de coutume autrefois de donner un treizain lors de la messe de mariage. Ce treizain était béni et signifiait l'entrée dans une communauté de biens des mariés. Le treizain, par la suite devenu médaille ou jeton de mariage, s'appelait ainsi en l'honneur de Jésus-ChriSt et des douze apôtres. Cette pratique subsiSta jusque dans la première moitié du XXe siècle. L'ouvrage de référence sur le sujet eSt l'œuvre de Jules Florange, l'Amour et le mariage dans la numismatique, Moulins, 1936 maintenant remplacé par celui de Henri Térisse, La Numismatique du Mariage, Argenton-sur-Creuse 2008.